Édition du vendredi 19 avril 2019
Le téléphone portable, principal contributeur de l'exposition aux ondes électromagnétiques
Chargée de veiller au respect des valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques - comprises entre 28 V/m et 87 V/m (décret du 3 mai 2002) -, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a rendu son verdict : « la conformité du niveau d’exposition aux champs électromagnétiques […] a été déclarée sur tous les sites ayant fait l’objet d’une mesure », écrit l’administration dans son étude annuelle rendue publique ce mois-ci. Seul un site - sur les 3 068 lieux qui ont fait l’objet de mesures en 2018 - a dû être « traité ».
Dans ses conclusions, l’ANFR retient principalement que 90 % des niveaux mesurés apparaissent « inférieurs à 1,8 V/m » et qu’ils sont « plus élevés en milieu urbain qu’en milieu rural ». La téléphonie mobile est le principal contributeur de l'exposition aux ondes électromagnétiques dans plus de 60 % des cas. La majorité de ces résultats proviennent de mesures réalisées en milieu urbain (84 %) et en intérieur (64 %). Plus de la moitié de ces dernières (56 %) ont concerné les lieux d’habitation et 23 % des espaces publics.
Un protocole de mesure de l’exposition
L’ANFR suit à la lettre son « protocole de mesure de l’exposition ». De manière globale (« cas A » ) ou détaillée (« cas B » ), il vise principalement à « évaluer le niveau d’exposition induit par les équipements fixes utilisés dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques fixes », explique l’Agence. Des laboratoires de mesure accrédités par le Comité français d’accréditation (Cofrac), « qui doivent respecter des critères d’indépendance », sont ensuite chargés de vérifier « la conformité des niveaux d’exposition vis-à-vis des valeurs limites réglementaires ».
Une mesure détaillée (« cas B du protocole » ) a été réalisée dans 2 337 des 3 068 cas expertisés. Il en ressort que « les principales sources d’exposition mesurées sont la téléphonie mobile (TM), les services HF, le WiFi et les services de radiodiffusion FM », souligne l’Agence. Dans 62 % des cas, la téléphonie mobile est « le contributeur principal de l’exposition mesurée ». Cette tendance est « moins marquée en milieu rural » (39 % des cas). Elle est en revanche « plus marquée en extérieur où, dans plus de 79 % des cas, la téléphonie mobile apparaît comme le contributeur principal ».
Lorsque la téléphonie mobile est le contributeur principal (c’est-à-dire dans 1 447 cas sur 2 337 cas B), « le niveau d’exposition le plus important est dans près de 50 % des cas observés dans la bande 900 MHz de la téléphonie mobile ».
Les demandes de mesures ouvertes à tous
Dans le cadre du dispositif national de surveillance, mis en place par la loi du 3 août 2009, « toute personne physique ou morale peut demander à faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans les locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public (parcs, commerces...) ». La démarche est gratuite, rappelle l’ANFR. « La personne qui souhaite faire réaliser une mesure remplit un formulaire de demande, téléchargeable sur le site internet www.service-public.fr ».
Ce formulaire doit être contre-signé par un organisme habilité par le décret du 14 décembre 2013 : collectivités locales (communes, groupements de communes…), agences régionales de santé, certaines associations agréées par le ministère de l’Environnement ou le ministère de la Santé.
Accéder au site de demande de mesure.
Accéder à Cartoradio, la carte des antennes et des mesures radioélectriques.
Dans ses conclusions, l’ANFR retient principalement que 90 % des niveaux mesurés apparaissent « inférieurs à 1,8 V/m » et qu’ils sont « plus élevés en milieu urbain qu’en milieu rural ». La téléphonie mobile est le principal contributeur de l'exposition aux ondes électromagnétiques dans plus de 60 % des cas. La majorité de ces résultats proviennent de mesures réalisées en milieu urbain (84 %) et en intérieur (64 %). Plus de la moitié de ces dernières (56 %) ont concerné les lieux d’habitation et 23 % des espaces publics.
Un protocole de mesure de l’exposition
L’ANFR suit à la lettre son « protocole de mesure de l’exposition ». De manière globale (« cas A » ) ou détaillée (« cas B » ), il vise principalement à « évaluer le niveau d’exposition induit par les équipements fixes utilisés dans les réseaux de télécommunication ou par les installations radioélectriques fixes », explique l’Agence. Des laboratoires de mesure accrédités par le Comité français d’accréditation (Cofrac), « qui doivent respecter des critères d’indépendance », sont ensuite chargés de vérifier « la conformité des niveaux d’exposition vis-à-vis des valeurs limites réglementaires ».
Une mesure détaillée (« cas B du protocole » ) a été réalisée dans 2 337 des 3 068 cas expertisés. Il en ressort que « les principales sources d’exposition mesurées sont la téléphonie mobile (TM), les services HF, le WiFi et les services de radiodiffusion FM », souligne l’Agence. Dans 62 % des cas, la téléphonie mobile est « le contributeur principal de l’exposition mesurée ». Cette tendance est « moins marquée en milieu rural » (39 % des cas). Elle est en revanche « plus marquée en extérieur où, dans plus de 79 % des cas, la téléphonie mobile apparaît comme le contributeur principal ».
Lorsque la téléphonie mobile est le contributeur principal (c’est-à-dire dans 1 447 cas sur 2 337 cas B), « le niveau d’exposition le plus important est dans près de 50 % des cas observés dans la bande 900 MHz de la téléphonie mobile ».
Les demandes de mesures ouvertes à tous
Dans le cadre du dispositif national de surveillance, mis en place par la loi du 3 août 2009, « toute personne physique ou morale peut demander à faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques aussi bien dans les locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public (parcs, commerces...) ». La démarche est gratuite, rappelle l’ANFR. « La personne qui souhaite faire réaliser une mesure remplit un formulaire de demande, téléchargeable sur le site internet www.service-public.fr ».
Ce formulaire doit être contre-signé par un organisme habilité par le décret du 14 décembre 2013 : collectivités locales (communes, groupements de communes…), agences régionales de santé, certaines associations agréées par le ministère de l’Environnement ou le ministère de la Santé.
Ludovic Galtier
Télécharger l'étude de l'ANFR.Accéder au site de demande de mesure.
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